En effet, la collectivité va désormais concentrer ses moyens sur l'entretien des caniveaux et bordures de trottoirs et n'assurera plus la mission facultative d'entretien des limites de propriété.
Cette disposition ne vise pas les espèces spontanées locales qui peuvent concourir à l'embellissement de l'espace public (rose trémière, coquelicot....).
Bien évidemment, cet entretien sans produit phytosanitaire et phytopharmaceutique, peut se réaliser sous forme d'entraide ou de manière collective.
Chaque riverain pourra aussi librement participer, selon son souhait et sa disponibilité, à l'entretien sélectif des massifs plantés placés en "pieds de murs", en "pieds de clôture" ou en limite de propriété, afin d'accroitre l'efficacité des interventions communales sur les plantes indésirables à forte prolifération dans ces espaces (ronces, liserons, chardons...).
La réhabilitation de cet entretien collectif et citoyen de l'espace public, prévu par le Code Général des Collectivités Territoriales mais tombé en désuétude, permet à chacun d'être acteur de la préservation de son environnement et de sa santé tout en participant à l'embellissement de notre commune.